"L'est rien ja
til d'me causer d'son blog", me disait l'autre jour un auguste Honfleurais, non "né natif", Lexovien de naissance mais Honfleurais par essence. Co-auteur du livre-album "Honfleur" (éditions Marie) avec un de ses amis, il se dit désolé : "J'a point d'pro
jet su Honfleur"... Mais ça reviendra, nous n'en doutons point!


Je lui ai répondu comme il se doit :
"Euh là, comment qu'i m'cause, c'tit-là? Ce serait-y du honfleuraîîîs ? Point d'projet su Honfleu ? Mé qui comptais avèr des nouvèles, me v'là à maquer à la tab' qui r'cule! Allez, j'me rale à la quart! Boujou chez té, boulingué!"
Comprenne qui pourra.
Aujourd'hui, après avoir consul
té "Honfleurissimo", voici la réaction de cet illustre autochtone :

Aujourd'hui, après avoir consul

"J'avions tiré des bords sul blog à ****
L'est rien ça beau
Toute une palanquée d'textes à rien n'y comprend'
L'Pierrot y navigue pas qu'au radar

J'y vois la plus belle des reconnaissances, et quand bien même certains textes de ce blog seraient effectivement "à rien n'y comprend'", je les maintiendrais malgré tout car, comme le disait si bien Oscar Wilde (et là je quitte momentanément le dialecte honfleurais pour renouer avec la non moins noble langue françoise) : "Je vis dans la terreur de ne pas être incompris".

Si je précise que l'interlocuteur privilégié dont il est question ici signe "Tarta", tout le monde le reconnaîtra, du moins les initiés. Chacun a son sobriquet à Honfleur... (voir à ce sujet l'ouvrag
e "Les sobriquets ou le secret de l'immortalité", présenté sur le site des éditions de la Lieutenance mentionné dans la colonne de gauche de ce blog).

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