On le sait, Paul Démarais, le pharmacien honfleurais se décora "manu- personnella" du Grand Cordon de "Grand Commandeur de l'Ordre Universel du Mérite Humain" et notre maître es-humour Alphonse Allais créa "l'Ordre du Mérite Personnel".
On ne le sait pas, un troisième mousquetaire mérite aussi sa place dans ce joyeux panthéon.
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Le 18 novembre 1898, un certain Louis Léon Laforg, né à Honfleur en 1873, crée "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon". Notre honfleurais devient alors "Dom Léon Prince Laforge de Vitanval".
Selon les statuts de l'Ordre, les buts étaient méritoires : "Honorer les plus nobles, les plus valables de ceux qui sont efficaces dans les domaines de l'Art, des Sciences et de la Littérature".
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On ne le sait pas, un troisième mousquetaire mérite aussi sa place dans ce joyeux panthéon.
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Le 18 novembre 1898, un certain Louis Léon Laforg, né à Honfleur en 1873, crée "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon". Notre honfleurais devient alors "Dom Léon Prince Laforge de Vitanval".
Selon les statuts de l'Ordre, les buts étaient méritoires : "Honorer les plus nobles, les plus valables de ceux qui sont efficaces dans les domaines de l'Art, des Sciences et de la Littérature".
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Distinction bien ordonnée commençant par soi-même, Louis Léon s'auto-proclame " Grand Maître de l'Ordre ".
Mais comme "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon" ne vit pas que de mérite et d'eau fraîche, notre Prince honfleurais facture de 20 à 80 francs le ruban de l'Ordre et demande même, selon une géométrie variable bien connue de Paul Démarais, jusqu'à mille francs pour une décoration ou un diplôme.
Mais comme "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon" ne vit pas que de mérite et d'eau fraîche, notre Prince honfleurais facture de 20 à 80 francs le ruban de l'Ordre et demande même, selon une géométrie variable bien connue de Paul Démarais, jusqu'à mille francs pour une décoration ou un diplôme.
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Lors d'un procès qui se tint à Paris le 2 mai 1901, Laforg est condamné à six mois de prison pour escroquerie et port illégal de décoration.
Ce fut la fin de "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon", fondé par un "fils ensoleillé" d'Honfleur.
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PS. Le certificat officiel de récompense avait été dessiné et gravé par J. Van Dristen, artiste parisien reconnu. L'artiste ne reçut pour sa création qu'une maigre rétribution mais conserva, consolation et bonheur suprême, les décoration et titre d'Officier de l'Ordre...
Ce fut la fin de "L'Ordre Princier des Chevaliers de Saint Léon", fondé par un "fils ensoleillé" d'Honfleur.
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PS. Le certificat officiel de récompense avait été dessiné et gravé par J. Van Dristen, artiste parisien reconnu. L'artiste ne reçut pour sa création qu'une maigre rétribution mais conserva, consolation et bonheur suprême, les décoration et titre d'Officier de l'Ordre...
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D'après l'article de Harold E. Gillingham, "Décorations éphémères" paru dans :
D'après l'article de Harold E. Gillingham, "Décorations éphémères" paru dans :
"Numismatic Notes and Monographs n°66"
(The American Numismatic Society, New York, 1935).
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