Gagnons maintenant de nouveaux horizons !

Après "Martine à la plage du Butin", voici "Dame Jacqueline à la mer". Nous remercions Dame Jacqueline pour ces clichés qui vont nous permettre de faire une promenade virtuelle sur ces côtes adorées... Avec ce guide de choix, allons voir la mer, les mouettes et l'horizon, errons dans le vent et humons la houle... C'est si bon !





Non ce n'est pas un vestige des égouts romains de Pompéi, mais une curieuse canalisation en plein air débouchant sur la plage du Butin de Honfleur, formant un ru qui se jette dans la mer...


Le ru poursuit sa route, serpente, s'élargit, se fond dans la mer. Combien de petites flaques maculent la plage de taches d'or, reliées entre elles par un dédale de rus et de filets aquatiques ?
Ne dirait-on pas des colonies de lézards évoluant vers le large ?! Des bois morts, tristes épaves échouées là, évoquent des carcasses de bateaux fantômes agonisants...


Sur le rivage, seule une frange d'écume s'agite. Sa petite furie déferlante se précipite et s'émousse. Elle avance sur le sable avec des milliers de mains qui s'y agrippent avant de mourir dans une nappe laiteuse évanescente...

Depuis la source connue sous le nom de Fontaine de la Roche jusqu'à celle du Butin, le terrain est traversé par un dense réseau de sources, qui parviennent à se frayer un chemin vers le jour, passent sous les bancs de sable et de vase vers plage, rejoignant l'océan, poursuivant le cycle infini...
Ainsi des jaillissements sortent des ténèbres pour gagner la lumière !!!



Ah ! Les longues promenades, les pieds traînant dans le sable, les cheveux dans le vent et le regard perdu dans le vide au-dessus de l'infini de l'océan, au-delà de l'horizon... Un des plus grands luxes que l'être humain puisse s'offrir ici-bas!






Une escapade privilégiée, plaisante et vivifiante. Un plaisir esthétique sans cesse renouvelé...


Les mouettes planent au-dessus des flots, indolentes et calmes. Elle ne font que passer et jettent parfois, du haut de leur bec, le coquillage prisonnier afin que celui-ci brise sa carapace et révèle, au terme de sa chute, son trésor nourricier...
Que c'est merveilleux de se promener en cet endroit où la vague spumeuse convertit le sable sec en une bahia humide. Sur ce sol magique se gravent les traces de notre passage. C'est bien l'empreinte parfaite de nos chaussures qui s'inscrit parmi tous ces petits grains mouillés...


Sac et ressac, va-et-vient de la vague, écume et mousse. Savourons le beau panaroma dont nous bénéficions depuis ce poste d'observation idéal. Une étendue de sable, une surface argentée, une ligne barrant le paysage, là-bas, au loin, si loin... Et juste au-dessus, comme une plaque d'acier, le ciel, le ciel si pur affirme son infinité...

(Photos Jacqueline Lemonnier (c))

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