Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.
Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
Pour ça ils sont forts les amerloques !
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
Les armoiries de Honfleur : "de gueules à une tour donjonnée d'argent, accostée de deux fleurs de lys d'or; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or".
J'étais dans un rêve, je tombais du ciel et j'atterris à Honfleur. "Je ne suis pas mal tombé", me dis-je, avant de m'écrier : "Honfleurissimoooo!!!" ;-D ;-D
Honfleurissimo
escalier hélicoïdal du vieux phare de Honfleur.Quelle meilleure illustration pour évoquer le vertige honfleurais ? Honfleurissimo !!!
Honfleur de toujours
Honfleur restera toujours Honfleur, aussi bien une ville qu'un port, et toute entière dans nos coeurs!!!
La pêche
Aujourd'hui encore ces héros de la mer que sont les pêcheurs honfleurais font un métier risqué. Le plaisir du consommateur est à ce prix...
SALUT HONFLEURAIS
Ave Bézard, Honfleururi te salutant !
Honfleur le nez en l'air
Quand on se promène dans les vieilles rues de Honfleur, on a toujours tendance à lever les yeux pour admirer les prouesses architecturales. Toutefois, il ne faut pas oublier de regarder où l'on met les pieds, histoire de ne pas trébucher sur un de ces vieux pavés du temps de Louis XIV !!!
So phare away
Le vieux phare, près de l'ancien hôpital de Honfleur
"Saint Léonard, tout richard !"
Honfleur comporte deux quartiers : le quartier Saint-Léonard et le quartier Sainte-Catherine. Une rivalité exista longtemps entre les deux paroisses. Les niveaux de vie disparates des habitants sont à l'origine de cette exclamation: "Saint Léonard, tout richard! Sainte-Catherine, toute vermine!"...
"Sainte-Catherine, toute vermine!"
Allais lui ah!
Le 20 octobre 1854, Alphonse allait... au monde à Honfleur. "Honfleur" avec un grand H comme "Humour"! Ecrivain et conteur, ce Maître linéaire fut un véritable "tueur à gags". Inch' Allais!
1 commentaire:
TINTIN : LES DENTS DE LA MER-ique
Le rouleau compresseur hollywoodien a allègrement franchi nos frontières culturelles afin de niveler encore un peu plus les cervelles françaises avec une version 3D commerciale de “Tintin”.
Revu, léché, lissé, hight-techisé et surtout boosté à la dynamite made in US, bref consciencieusement américanisé par Spielberg (professionnel de la récupération mercantile des mythes contribuant à l’abrutissement mondial), ce TINTIN-là, comme tout ce qui sort de l’industrie cinématographique yankee, n’échappe pas à sa mission hégémonique : transformer le monde (idolâtre d’images merveilleuses) en vassal de l’Amérique allaitée au coca-cola.
Les gogos par millions vont encore se laisser berner par ces spielbergueries qu’on leur présente comme le banquet de mariage -supposé heureux- de la lourde, indigeste, vulgaire Hollywood avec la fine, élégante, spirituelle Belgique.
Les esprits faibles ferrés depuis leur naissance par le système cinématographique américain se ruent en troupeaux dans les salles de cinéma pour ne pas rater l’évènement, comme si c’était une perte de ne pas partager ces références entre bovins...
Reprendre nos traditions, s’inspirer de notre imaginaire collectif, s’emparer de nos vieux rêves européens, faire revivre nos figures locales en les remodelant à leur sauce ketchup et enfin nous les refourguer avec la caution du “terroir culturel”, voilà le génie criminel du cinéma d’outre-Atlantique !
Cette mouture 3D de TINTIN génératrice de produits dérivés en tous genres n’est ni plus ni moins qu’une pierre supplémentaire dédiée à l’édification de l’idéologie américaine (basée sur la consommation primaire, outrancière alliée à la suprématie militaire la plus brutale).
Retailler nos statues, les uniformiser selon les critères au rabais du marché international, telle est la spécialité des faiseurs d’images de Hollywood.
Pour ça ils sont forts les amerloques !
Avec Spielberg la jolie histoire belge vient de tourner à l’horreur du cinéma mondialiste : TINTIN a vendu sa fameuse mèche au diable.
Raphaël Zacharie de IZARRA
Enregistrer un commentaire