Pendant les J.O. de Pékin, il est apparu à l'écran lors des épreuves de boxe. Kévinn Rabaud, bien connu des Honfleurais pour avoir sévi au Boxing Club Honfleurais (BCH) pendant de nombreuses années, est devenu directeur technique national adjoint de boxe.
Directeur technique national adjoint de boxe, le Honfleurais Kevin Rabaud a vécu les JO au coeur de l'évènement. De passage à Honfleur, il revient sur cette expérience hors norme.
Âgé de 34 ans, Kevin Rabaud est le fils de Patrick, responsable des sports à la ville de Honfleur et pugiliste de talent dans les années 70. C'est donc très tôt que Kevin est monté sur le ring, au point d'engranger les titres régionaux et les podiums nationaux, fréquentant aussi l'équipe de France junior. Pensionnaire de l'INSEP, les responsables nationaux lui proposent à l'âge de 20 ans d'embrasser une carrière dans l'encadrement. La réflexion s'engage et après avoir obtenu sa licence STAPS et son CAPES, il part enseigner deux années avant de rejoindre la fédé. Conseiller technique régional en Ile de France, il part ensuite à la Direction jeunesse et sports de Bordeaux avant de revenir dans le giron du « noble art » en 2004, encouragé par le DTN en place, Dominique Nato. Et depuis sans relâche, il travaille sur ce dossier des Jeux olympiques. « J'ai participé à la préparation pour Athènes en 2004 où nous avions 6 qualifiés, mais cette année, 9 qualifiés, c'était un record. J'ai coordonné l'ensemble du projet olympique, et je suis allé à Pékin en mai dernier pour reconnaître les sites, rencontrer le personnel et le comité olympique. Puis nous sommes allés en stage à Cuba et en Thailande avec les boxeurs avant de rejoindre Pékin, ce qui pour moi représentait l'aboutissement de 4 années de travail », explique Kevin.
Bolt, Nadal, Ronaldinho
Et de son séjour olympique, Kevin Rabaud en gardera quelques souvenirs marquants : « D'abord, il faut avouer qu'hormis la boxe, je n'ai rien vu d'autre. Nos boxeurs sont allés loin dans la compétition, donc nous étions la tête dans le guidon avec eux. En revanche, nous habitions avec les athlètes français et là j'ai fait de belles rencontres, avec les lutteurs, nageurs ou les handballeurs. De même, lorsque vous déjeunez en face du fabuleux sprinter jamaician Bolt, de Rafael Nadal ou de Ronaldinho, vous vous dites que les Jeux olympiques, c'est quand même énorme ! Quant à nous, nous avons eu des résultats exceptionnels, avec 3 podiums. Des résultats jamais obtenus depuis 1920 ! Et pourtant, il reste un sentiment d'inachevé car il nous a manqué le goût de l'or. Une frustration d'autant plus grande que l'arbitrage ne nous a vraiment pas aidés... Le monde entier l'a vu, en finale pour Sow et surtout en demi-finale pour Alexis Vastine », a noté Kevin, venu se ressourcer en famille à Honfleur. « Je vais reprendre mes activités le 15 septembre, en m'éloignant un peu du ring pour rejoindre le siège de la fédération », conclut le DTN adjoint, que l'on aurait pu voir sous d'autres couleurs aux JO. « À l'hiver dernier, j'ai été contacté par la fédération australienne pour conduire leur selection nationale. Mais j'ai décliné l'offre car je voulais aller au bout de ma mission à la fédé aux côtés de Dominique Nato. Mais une expérience à l'étranger un jour ou l'autre, pourquoi pas ? » (Ouest-France 01/09/2008)
Âgé de 34 ans, Kevin Rabaud est le fils de Patrick, responsable des sports à la ville de Honfleur et pugiliste de talent dans les années 70. C'est donc très tôt que Kevin est monté sur le ring, au point d'engranger les titres régionaux et les podiums nationaux, fréquentant aussi l'équipe de France junior. Pensionnaire de l'INSEP, les responsables nationaux lui proposent à l'âge de 20 ans d'embrasser une carrière dans l'encadrement. La réflexion s'engage et après avoir obtenu sa licence STAPS et son CAPES, il part enseigner deux années avant de rejoindre la fédé. Conseiller technique régional en Ile de France, il part ensuite à la Direction jeunesse et sports de Bordeaux avant de revenir dans le giron du « noble art » en 2004, encouragé par le DTN en place, Dominique Nato. Et depuis sans relâche, il travaille sur ce dossier des Jeux olympiques. « J'ai participé à la préparation pour Athènes en 2004 où nous avions 6 qualifiés, mais cette année, 9 qualifiés, c'était un record. J'ai coordonné l'ensemble du projet olympique, et je suis allé à Pékin en mai dernier pour reconnaître les sites, rencontrer le personnel et le comité olympique. Puis nous sommes allés en stage à Cuba et en Thailande avec les boxeurs avant de rejoindre Pékin, ce qui pour moi représentait l'aboutissement de 4 années de travail », explique Kevin.
Bolt, Nadal, Ronaldinho
Et de son séjour olympique, Kevin Rabaud en gardera quelques souvenirs marquants : « D'abord, il faut avouer qu'hormis la boxe, je n'ai rien vu d'autre. Nos boxeurs sont allés loin dans la compétition, donc nous étions la tête dans le guidon avec eux. En revanche, nous habitions avec les athlètes français et là j'ai fait de belles rencontres, avec les lutteurs, nageurs ou les handballeurs. De même, lorsque vous déjeunez en face du fabuleux sprinter jamaician Bolt, de Rafael Nadal ou de Ronaldinho, vous vous dites que les Jeux olympiques, c'est quand même énorme ! Quant à nous, nous avons eu des résultats exceptionnels, avec 3 podiums. Des résultats jamais obtenus depuis 1920 ! Et pourtant, il reste un sentiment d'inachevé car il nous a manqué le goût de l'or. Une frustration d'autant plus grande que l'arbitrage ne nous a vraiment pas aidés... Le monde entier l'a vu, en finale pour Sow et surtout en demi-finale pour Alexis Vastine », a noté Kevin, venu se ressourcer en famille à Honfleur. « Je vais reprendre mes activités le 15 septembre, en m'éloignant un peu du ring pour rejoindre le siège de la fédération », conclut le DTN adjoint, que l'on aurait pu voir sous d'autres couleurs aux JO. « À l'hiver dernier, j'ai été contacté par la fédération australienne pour conduire leur selection nationale. Mais j'ai décliné l'offre car je voulais aller au bout de ma mission à la fédé aux côtés de Dominique Nato. Mais une expérience à l'étranger un jour ou l'autre, pourquoi pas ? » (Ouest-France 01/09/2008)
Entre deux rounds de shadow très amateurs, "Honfleurissimo!!!" ne prend pas de gants (de boxe) pour souhaiter à Kévinn bonne continuation et bonne chance dans cette punchy success story... honfleuraise, naturellement!
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