"Alain GUERIN"...
Pourquoi ce nom figurant tout seul à l'année 1968, sur le monument du Souvenir Français, à part des disparus des guerres du XXème siècle : 1914-1918, 1939-1945... ?
Pour comprendre cette singularité, il faut se remémorer la tragédie de la Minerve, sous-marin français des années 1960 qui sombra corps et biens au large du Cap Sicié, non loin de Toulon, le 27 janvier 1968.
Parmi les 52 membres de l'équipage se trouvait le quartier-maître Alain Guérin, un beau jeune homme originaire d'Equemauville, tout près de Honfleur.
La cause et l'endroit exacts de cette disparition n'ont jamais été clairement déterminés, en dépit des nombreuses hypothèses et des tentatives de recherches. Mais quarante ans après, le culte du secret de la Défense nationale (la "Grande Muette") interdit encore de faire toute la lumière sur cette tragédie qui traumatisa proches et amis.
Toutefois, le combat pour la vérité et une certaine forme de justice se poursuit, lentement mais sûrement, et il n'est jamais exclu que de nouvelles informations parviennent au grand jour...
Lundi 28 janvier 2008, à Equemauville, un hommage a été rendu à Alain Guérin, quarante ans et un jours après le drame.
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